Enseignant vacataire dans l’enseignement supérieur j’ai travaillé pendant 128 jours du 26 août 2019 au 31 décembre 2019 pour l’équivalent de 270h. Je devais reprendre une activité en mars 2020, celle-ci a été interrompue nette par l'arrêté du 14 Mars 2020 (JORF n°0064 du 15 mars 2020 texte n° 16) portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19. Parmi d'autres mesures, le gouvernement a décrété la fermeture des établissements d’enseignement supérieur à partir de mi-mars 2020 décision prolongée jusqu’en septembre 2020.
Or selon les nouvelles règles d’indemnisation chômage en vigueur au 1er novembre 2019, il faudra avoir travaillé 130 jours (910 heures soit 6 mois) sur les 24 derniers mois (contre 4 mois sur les 28 derniers mois jusqu'à présent). Pour le rechargement des droits Il faudra avoir travaillé 6 mois (contre 1 mois à ce jour) pour bénéficier du rechargement de ses droits.
En résumé, l'incohérence des décisions gouvernementales est ici mise en exegue.
D'une part IL décide de fermer pendant 7 mois tous les établissements de l’enseignement supérieur pour lesquels de nombreux vacataires travaillent essentiellement et d’autre part IL vous renvoie au travers de Pôle-emploi votre absence d’activité pendant cette même période.
Pendant la période estivale TOUS les établissements d'enseignement sont FERMÉS et j’arrive en fin de droits en septembre 2020 ne pouvant recharger mes droits par cette règle inadaptée au contexte sanitaire actuel et à ses conséquences socio-économiques.
Le médiateur de Pôle-emploi faisant acte de Ponce Pilate, je demande donc A CE GOUVERNEMENT de proroger cette loi du 1er nov 2019 injuste socialement ou le cas échéant de l'assouplir de telle sorte à ce que les enseignants qui forment les futurs ingénieurs de ce qui reste de l'industrie française non délocalisée encore et perfusée à force de milliards d'euros puissent aussi avoir des revenus minimums en période d'inactivité pour subvenir à leurs propres besoins.