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				Témoignage
			L’accompagnement
			Résister, de façon nécessaire et incertaine
			
		Ce que tu entends à longueur de journée, c’est : je ne vaux rien, je ne vaux rien, je ne vaux rien. C’est la petite musique du chercheur d’emploi. A force tu te bouches les oreilles, et ça continue quand même. On se dit que tout ça ne sert à rien. C’est pire on pense qu’on ne vaut plus rien, on en arrive là. Du coup on ne fait pas le forcing pour se faire connaître : bonjour, je ne vaux pas un clou mais si ça vous intéresse (rires). Limite c’est ça, limite je l’ai vécu comme ça, pas tout le temps, des fois, oui.
(Femme, 37 ans, BEP, 17 mois de chômage, n°S3).
