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Témoignage
L’accompagnement
L’épreuve du découragement
J’ai appris qu’il ne faut pas se mettre trop la pression. Tu l’as là (elle montre son ventre), tu vis avec. Pas besoin d’en rajouter. C’est l’erreur que j’ai faite. Chaque candidature pour moi c’était le challenge de ma vie, je vous dis pas comment on ressort. (…) J’étais comme un automate, mais quand tu en es là tu n’as pas conscience. Tu avances, je ne voyais plus rien, et après c’était arrêt au parking. J’ai la chance d’avoir une sœur, on est très proches. Elle a vu que j’avais changé, on a discuté. J’ai pu prendre de la distance, vraiment, je suis partie chez elle, à la campagne, à me vider la tête. Au bout d’un temps c’est bon, je reparti sur des bonnes bases.
(Femme, 46 ans, baccalauréat, 22 mois de chômage, S27).