Retour
Témoignage
Les conséquences du chômage sur votre vie privée
Le cadrage d’une activité débordante
Anonyme
15 mars 2018

C’est très dur à vivre, très, très dur. J’ai vécu au début l’obsession de la recherche, tout le temps, tout le temps, toute information qui passe, tout, tout, tout. C’était fou. Après tu apprends… Il faut cloisonner, il n’y a pas d’autre solution. La recherche il faut la mettre de côté, quand c’est l’heure tu y vas, quand c’est fini c’est fini. Rideau, mais alors rideau, on passe à autre chose. (Question : et alors vous aviez des horaires ?). Oui, oui. Un rythme bien précis que j’ai décidé avec mon mari. Le matin c’était pour la recherche. Je ne faisais que ça, que ça. C’est mon mari qui conduisait les enfants à l’école. Moi je les cherchais le soir. C’était un autre moment de ma journée. Et avant j’avais deux heures de temps pour moi, pour faire ce que je veux, même ne rien faire. Il faut ça pour tenir.
(Femme, 46 ans, Bac+5, 11 mois de chômage, n°S5).